A l'arrivée, force est de constater que le parking est déjà plein. Heureusement que la réceptionniste me permet de ranger ma voiture en empiétant sur le passage des piétons entrant dans l'hôtel. Rapidement l’horizon s'assombrit à la vue d'une grande pancarte occupant presque toute la surface de la porte de l’ascenseur : "L'ascenseur est strictement réservé aux personnes à mobilité réduite". Un écriteau plus petit dissuade les clients de tenter de forcer la porte automatique. Et oui, les personnes qui ont la chance (et ici la malchance) de marcher sur deux jambes doivent monter et hisser leurs bagages par l'escalier qui mène au 1er ou au 2e étage, y compris les personnes âgées, les femmes enceintes, les malades cardiaque, etc.), sans aucune assistance du personnel de l'hôtel, bien entendu. Après cette pénible ascension, je découvre que pour moi seul, je dispose d'une grande chambre avec quatre lits (qui peut le plus, peut le moins). Cette chambre est propre mais sans plus de style qu'une chambre d'hôpital. Ceux qui comme moi, ont fait l'ascension du 2e étage ont le plaisir de voir au loin la mer, l'image étant en partie gâchée par la vue du toit du restaurant. Les clients du 1er étage ne peuvent vraisemblablement voir que ce toit qui leur cache la vue. Je ne peux pas accéder tout de suite au Wifi car la réceptionniste a omis de me communiquer le mot de passe et aucune indication ne figure dans la chambre. Ce n’est que plus tard que je verrai ce mot de passe sur un mur latéral par rapport au comptoir de la réception. A la tombée d la nuit, je déplorerai que le bureau reste dans la pénombre, faute d'une lampe de bureau. Il n'y a pas de douche à proprement parler, mais une énorme baignoire avec une pomme de douche que je n'ai pas réussi à faire fonctionner. J'ai dû me contenter de la position robinet. Le dîner au restaurant reste un mauvais souvenir. Après les six huitres de l'entrée, j'avais opté pour la pièce de bœuf aux frites. Hélas, ce morceau de bœuf était si dur je n'ai absolument pas pu en manger. Il avait assurément été découpé dans de la viande à bouillir. Quant aux frites, elles étaient spongieuses. Une serveuse, voyant que je ne mangeais pas, m'a proposé de changer mon plat et j'ai opté pour les moules marinières. Les moules étaient bonnes mais minuscules. Je n'avais jamais vu d'aussi petites moules dans le commerce. Comment se fait-il que dans une localité qui est le plus grand centre de production de moules de Bretagne-Nord, un restaurant d'hôtel serve des moules anormalement petites ? Je vous laisse deviner.
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